Être patron en Afrique francophone, c’est tout sauf de tout repos ! Entre les absences mystérieuses (ou justifiées par des excuses farfelues), les retards à répétition et les CV gonflés à bloc, on se demande parfois si on gère une entreprise ou un cirque. Et je ne parle pas encore des abandons soudains qui te laissent en pleine galère avec ton équipe débordée. Mais pas de stress, il y a des solutions à tout !
1. Les excuses d'absences : un art à part maitrisé à la perfection
Les excuses d’absences… que dire ? Elles rivalisent avec les meilleures comédies. Ma préférée : « Cheffe, ma grand-mère est décédée. » Le seul souci, c’est que cette grand-mère avait déjà été enterrée deux mois plus tôt ! Ou encore ce fameux « Je suis tombé malade pendant la nuit, » alors qu’étrangement, il y avait match la veille. C’est tellement surréaliste qu’on pourrait écrire un livre rien que là-dessus.
La solution : Mieux vaut prévenir que guérir. Mets en place une politique d’absences claire : toute absence doit être justifiée par un certificat médical valable, ou au moins des preuves solides. Et propose des congés bien définis pour éviter les disparitions surprises. Ça fait une énorme différence !
2. Les abandons en pleine mission : un grand classique
Frustrant, c’est peu dire ! Tout se passe bien, l’employé est motivé et puis… pouf, il disparaît comme par magie, en pleine mission cruciale. Sans explication, sans retour. C’est à croire que la terre les a avalés ! Et toi, te voilà à jongler avec des projets qui ne peuvent pas attendre.
La solution : Passe à des contrats à court terme avec des objectifs précis. Tu pourras ainsi garder un œil sur la motivation réelle. Et surtout, fais des points réguliers avec ton équipe pour t’assurer que tout roule. Des employés qui se sentent écoutés sont moins tentés de prendre la fuite.
3. Les CVs "dopés" : quand l'illusion dépasse la réalité
Tu connais ces candidats qui, sur le papier, semblent avoir tout vu et tout fait sauf que, dans la vraie vie, gérer des tâches simples devient une épreuve. Entre les diplômes issus d’écoles imaginaires et des expériences sorties de nulle part, on t’a vendu une Ferrari, mais tu te retrouves avec un vélo rouillé !
La solution : Ne te contente pas du CV. Mets les candidats à l’épreuve avec des tests pratiques ou des périodes d’essai. Les compétences, ça se prouve sur le terrain. Et crois-moi, tu démasqueras rapidement ceux qui veulent juste faire illusion.
4. Les retards et l’indiscipline : le quotidien du patron
Ah, les retards… il y a toujours une nouvelle excuse. « Cheffe, il y avait trop de bouchons » ou encore « J’ai oublié de régler mon réveil ». Au point que tu finis par te demander si l’horloge existe vraiment pour certains. Sans compter l’indiscipline : entre les pauses interminables et les petits tours sur TikTok pendant les heures de boulot, la productivité en prend un sacré coup. J’oubliais il est possible d’interdire l’accès aux réseaux sociaux sur une connexion Wi-Fi d’entreprise.
La solution : Installe un système de pointage pour suivre la ponctualité de près, et mets en place des sanctions progressives.Et pourquoi ne pas récompenser les bons élèves avec des primes ou des journées off ? Un petit coup de motivation et la discipline reviendra vite !
Les galères en ressources humaines, c’est le quotidien des petits chefs d’entreprise en Afrique francophone. Entre les excuses improbables, les abandons au mauvais moment, les CV un peu trop « améliorés », et les retards sans fin, c’est clairement un sacré casse-tête. Mais avec un peu d’humour, de la rigueur, et surtout des solutions adaptées, tu peux limiter les dégâts et trouver les perles rares. Rassure toi, même les plus grands sont passés par là. Alors, courage ! Tu es sur la bonne voie chef !